Présentation succincte d’Universitaires Sans Frontières
Universitaires sans Frontières (USF), dont le siège est à Lyon (France), travaille activement à promouvoir la coopération universitaire avec des établissements d’enseignement supérieur de pays en développement, publics et privés. Ceci concerne la recherche, la mise en place de nouvelles filières, l’enseignement, la formation à distance, les relations avec le monde professionnel, l’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants. Ces collaborations contribuent à renforcer l’expertise et les compétences des universités partenaires dans un souci de développement durable.
1 – Objectif
L’association a pour objet, par le développement d’activités d’intérêt général, de contribuer à la diffusion et au rayonnement de la culture, de la langue, de la recherche et des connaissances scientifiques et universitaires françaises et francophones, notamment par le développement de projets d’enseignements et de recherches universitaires, fondés sur les savoir-faire, la pédagogie et la recherche des établissements français et francophones d’enseignement supérieur et de recherche. Ceci est conduit en s’appuyant sur les universitaires, enseignants-chercheurs, étudiants, personnels administratifs français et francophones, partout dans le monde y compris dans des pays non francophones.
2 – Principales coopérations engagées par USF
Elles ont été engagées avec :
- l’École Polytechnique de Ouagadougou (Burkina Faso) pour un programme de formation de formateurs de la filière ingénieurs textiles dans le cadre d’un projet ADESFA du Ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères (2022),
- la contribution au renforcement des capacités du Labo de Recherches médicales « mère-enfant » de l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou,
- le montage d’un Master Recherche en Gestion (maquette, choix des enseignants, certains enseignements, direction des mémoires) Université Aube Nouvelle (Ouagadougou et Bobo Dioulasso),
- en Côte d’Ivoire l’encadrement de doctorants en biologie de l’université de Korhogo, (Séminaires de recherche méthodologique, appui à la rédaction d’articles et sélection de candidats à la préparation d’une doctorat 2022 – 2025);
- à Douala au Cameroun, pour la conception de l’Institut Supérieur Africain des Technologies de l’Information et de la Connaissance.
- au Gabon (l’INSG de Libreville) une révision des maquettes de formation en gestion (licence / masters), l’intégration de formations en alternance (février 2022) l’analyse de la situation du centre de recherche universitaire et plan de dynamisation pluridisciplinaire qui ont précédé un projet d’appui au renforcement des capacités d’enseignement et de recherche avec les enseignants-chercheurs de l’établissement d’enseignement supérieur 2022 – 2026.
- en Colombie et n Tunisie, pour la formation des doctorants et des jeunes chercheurs.
- dans plusieurs universités algériennes et tunisiennes, formation des doctorants, notamment pour la rédaction des thèses.
3 – Projets en cours pour lesquels la priorité est l’employabilité des étudiants et le renforcement des capacités universitaires
Au Bénin, à la suite d’une étude des besoins de formation en traitement de l’eau et traitement des déchets menée à Cotonou un plan de formation de la Licence professionnelle « Biologie – traitement de l’eau et gestion des déchets » a été conçu. Un projet pluriannuel d’appui à la mise en place de cette licence professionnelle (formation universitaire en 3 ans après le bac),est mené en étroite coopération avec les institutions professionnelles concernées. Ce projet en cours d’exécution à l’École Supérieure Le Faucon d’Abomey-Calavi.( 2021 – 2025).
En Côte d’Ivoire depuis septembre 2023,
- une étude des besoins de formation a mis en évidence les lacunes du secteur de l’assainissement. Une licence professionnelle est en cours de préparation à l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) en liaison avec les responsables professionnels de ce secteur et en étroite coopération avec l’Université de Tours,
- une études des besoins de formation a mis en évidence les problèmes de sous-nutrition d’une partie de la population, et l’absence de diététiciens en mesure d’accompagner les mesures d’appuis de la communauté internationale et des responsables nationaux. Une première formation de diététiciens a été conçue en étroite collaboration entre la Haute École de la Province de Liège (Belgique) et l’Institut Universitaire de Technologie de Tours. Un dossier Erasmus+ est en cours de montage pour obtenir un financement de la Commission européenne pour ce projet qui concerne l’Université Félix Houphouët-Boigny, l’université Nangui Abrogoua et l’IUA.
A Madagascar :
Depuis décembre 2023, un projet de création d’une licence professionnelle « Métiers de la santé, nutrition humaine et diététique » est en préparation à la faculté de médecine de l’université de Toamasina, en étroite coopération avec les universités malgaches de Mahajunga et d’Antananarivo. Outre Universitaires sans Frontières, des coopérations ont pu être établies avec le Centre Hospitalier de Bruxelles et l’association professionnelle des diététiciens. Un projet Erasmus+ doit être associé à ce projet.
En Guinée et au Sénégal :
A l’initiative de l’Université Koffi Annan de Conakry (Guinée) et des universités sénégalaises de Thiès et Amadou Mahtar M’Bow et avec l’appui d’Universitaires sans Frontières, un programme de formation de formateurs en énergies renouvelables est en cours de montage depuis septembre 2024. Ce programme se fait dans le cadre d’un projet Erasmus+.
Site internet d’Universitaires sans Frontières : https://univ-sf.org/