Une formation pour le personnel de la bibliothèque de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou

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Un accord de coopération a été signé entre l’université Ouaga 1 JKZ et « Universitaires sans Frontières » en 2016. Dans ce contexte, il a été convenu d’engager des actions d’appui dans les secteurs prioritaires de l’université. Le développement du système LMD et la recherche nécessitent une adaptation des supports documentaires. Une formation du personnel de la bibliothèque centrale universitaire a donc été engagée.
Quatorze personnes faisant partie du personnel des bibliothèques de l’université Pr Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou (Burkina Faso) ont bénéficié de cette formation qui s’est déroulée du 7 au 19 avril 2017, dans une salle heureusement climatisée de la bibliothèque universitaire centrale (BUC), alors que le thermomètre à l’extérieur affichait 46 degrés.
La directrice de la BUC, Fatoumata MAIGA/DIALLO, conservatrice de l’établissement, a été la première à manifester de l’intérêt pour la coopération dans le cadre d’une convention signée en 2016 entre l’Université Ouaga 1, en la personne de son président Pr. Rabiou CISSE, et l’association Universitaires Sans Frontières (USF-AWB) représentée par son vice président Xavier ALPHAIZE.
« Nous avions été approchés par une équipe de l’Association pour détecter nos besoins en vue de nous apporter un appui. Et au nombre des besoins exprimés s’inscrivait le besoin en formation », rappelle la Directrice de la BUC.
Lors de cette formation animée par Rosalba PALERMITI, MCF à la retraite de l’IUT2 de Grenoble, ont été abordés les questions de représentation de contenu et de langages classificatoires, l’usage et la pratique d’un logiciel bibliographique ainsi qu’une réflexion sur le rôle d’une bibliothèque universitaire dans le cadre de la réforme du LMD engagée par l’université depuis quelques années.
Les personnes présentes étaient de niveaux différents mais, à les entendre, ils ont tous pu mettre à profit la formation et remettre en perspective leurs connaissances antérieures.
La satisfaction des apprenants a été manifeste, mais les besoins et les demandes en formation restent importants, que ce soit dans l’actualisation des techniques professionnelles, le maniement des technologies nouvelles ou plus globalement la prise de conscience d’une nécessaire culture de l’information. Si cette session de formation est terminée, les échanges se poursuivent par courriel, en espérant, de part et d’autre, que la coopération se poursuive.

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Alain Mille